Martine Pinville inaugure le "Coeur de Ville"

Martine Pinville a annoncé le 28 février le lancement du portail "Coeur de ville". Principalement destiné aux élus locaux et aux institutions, ce site vise à parer au manque d'information et de coordination des acteurs du commerce et de la ville, pointé du doigt par un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) et du Conseil Général de  l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), remis au gouvernement en octobre dernier. 

Coeurdeville jouera en quelque sorte le rôle de radar : il recensera un maximum d'informations sur les actions menées dans les centre-ville, ainsi qu'une série d'expériences exemplaires et des idées d'outils à exploiter. Economie, habitat, service, identité : les retours des acteurs de l'économie et de l'urbanisme sur ces thématiques figureront au fur et à mesure sur le site Internet. 

Le site comprendra en outre des guides, des fiches pratiques, des articles de presse, des études, des rapports officiels ou produits par des groupes de réflexion, ainsi que des contacts institutionnels, pour aiguiller les internautes intéressés.

"Avec le portail Coeurdeville, nous invitons à des stratégies globales de revitalisation, au-delà du commerce et de l’artisanat et appelons à concevoir et mener ces stratégies dans une approche partenariale, associant élus et administrations, opérateurs, entrepreneurs, experts ou porteurs de projet", ambitionne la secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat et à l'ESS. 

==> Pour consulter le portail, cliquez ici.

Deux autres projets à déployer

"Le commerce n'est pas qu'une affaire de commerçants », a en outre souligné Martine Pinville, qui estime que la politique de revitalisation des centre-ville passe par la réhabilitation des logements, des monuments et du patrimoine et des politiques fiscales.

Dans ce sens, Martine Pinville va envoyer une circulaire aux préfets, "pour les inviter à la plus grande vigilance sur le fonctionnement des CDAC (Commission départementale d'aménagement commercial)". Entre 2015 et 2016, ces dernières ont accepté 90 % des dossiers qui leur ont été soumis "et ne remplissent pas toujours pleinement leur mission", selon la secrétaire d'Etat.

Enfin, 1 million d'euros du Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac) seront dédiés à des opérations expérimentales et innovantes de revitalisation commerciale.