2020, une année charnière pour la CM d'Alsace

C’est au domaine du vignoble Cattin, à Vœgtlinshoffen, que le président de la Chambre de Métiers d'Alsace, Bernard Stalter - entouré de ses vice-présidents Raphaël Kempf, Christian Keller et Jean-Louis Freyd - a présenté ses vœux le 5 janvier dernier devant une assemblée de près de 200 personnes.

Une cérémonie à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités, telles que les parlementaires Jacques Cattin et Éric Straumann, Jean Rottner, président du Conseil régional du Grand Est, Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, Gilbert Meyer, maire de Colmar, Cécile Mamprin, maire de Vœgtlinshoffen, Christiane Roth, présidente de la délégation de Colmar de la CCI Alsace Eurométropole, Christophe Richard, président de la CMA des Vosges et vice-président de la CRMA Grand Est, Christian Orlandi, président de la délégation du Territoire de Belfort de la CMAR Bourgogne-Franche-Comté, ou encore Jacques Garau, directeur général de CMA France.

« C’est à nous de jouer »

Bernard Stalter a annoncé que 2020 sera une année charnière, tant pour l'artisanat en général que pour les chambres de métiers, qui devront affirmer leur rôle d’accompagnatrices des entreprises, de leurs salariés et de leurs apprentis.

Première évolution, la gestion de l’apprentissage, confiée depuis le 1er janvier aux branches professionnelles, et non plus aux Régions. « Il s’agit à présent d’être les plus crédibles pour les entreprises et les apprentis qui, de plus en plus, auront le choix de leur organisme de formation. L’artisanat doit être attentif à ne pas se faire confisquer la réforme. C’est à nous de jouer », a affirmé le président.

Autre tournant en 2020, l'entrée en vigueur des mesures de la loi Pacte qui, certes, promet moins de contraintes administratives pour les entreprises, mais qui impacte certaines missions régaliennes des chambres consulaires.

Un défi qu'entend bien relever la Chambre de Métiers d'Alsace, comme l'a confirmé Bernard Stalter : « Les artisans devront trouver chez nous l’expertise dont ils ont besoin pour s’installer, se développer, se qualifier et transmettre leur entreprise. » La CMA est, et restera ainsi, le lieu où chaque artisan peut trouver « la bonne réponse », comme l'indique le nouveau slogan des chambres de métiers.

Un rôle réaffirmé

Enfin, Bernard Stalter a également salué le maintien de l’organisation de droit local de l’artisanat, une cause pour laquelle il s’est personnellement impliqué.

« La CMA et sa cousine de Moselle vont rester comme chambres de métiers de plein exercice, ce qui leur permettra de conserver leurs spécificités. Un modèle de fonctionnement qui permettra d’avoir un artisanat plus fort, plus dynamique et plus structuré. »

Qualité, humanité, authenticité, durabilité, proximité et créativité, telles sont les valeurs fondamentales que défend l'artisanat et que la CMA s'attachera à défendre pour cette nouvelle année. Plus que jamais, sa devise « être par la tradition, devenir par l'innovation. » sera d'actualité !

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