Alain Griset à l’écoute des entrepreneurs du Salon à l’envers
Coûte que coûte, la 25e édition du Salon à l’envers a bien eu lieu ce jeudi 15 octobre à Thionville. Limité à 160 stands et à une jauge de 1.000 personnes, le principe du Salon à l’envers est, lui, resté inchangé : des entreprises venues de tout le Grand-Est y exposaient leurs besoins à des fournisseurs de solutions.
Une grande première à noter toutefois : la venue, toute la matinée, d’Alain Griset, le premier ministre à arpenter les allées de ce Salon en 25 ans d’existence ! À quelques heures des précisions du Gouvernement sur les nouvelles contraintes sanitaires, celui qui a à sa charge le portefeuille dédié aux PME n’a pas boudé son plaisir, écoutant avec attention les chefs d’entreprise, les élus locaux et les représentants des chambres consulaires.
Tout en valorisant le secteur événementiel, capable d’organiser ce genre de manifestations en respectant parfaitement les mesures barrières, Alain Griset a pu aussi prendre le pouls de la vitalité du Grand-Est en échangeant avec les entrepreneurs locaux : impact de la crise sanitaire, reprise ou baisse d’activité, insertion des jeunes par la voie de l’apprentissage…
L’appui vital des réseaux consulaires
Arrêt obligatoire sur le stand de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle, alors qu’Alain Griset a été lui-même, durant de nombreuses années, impliqué et à la tête du réseau des CMA. Liliane Lind, présidente de la CMA57, en a profité pour lui présenter le nouveau dispositif de relance de la CMA Grand-Est à destination des artisans : "Perspectives". Un plan d'actions bâti autour d’un diagnostic personnalisé et d’un accompagnement par le biais de formations adaptées (entre 3 à 42 heures).
Le ministre a rebondi en évoquant un projet de convention avec les CMA et CCI justement à l’étude à Bercy. Celui-ci devrait préciser le rôle des chambres consulaires dans le cadre de France Relance. Et les ambitions du gouvernement sont fortes pour le secteur entrepreneurial : un million d’entreprises accompagnées dans leur transformation numérique d’ici 2021, la création de foncières où les CMA et CCI auront une part active et le développement de dispositifs propres au secteur du Bâtiment dont il devra se saisir (accès aux marchés publics facilités pour les petites entreprises).
Autre enjeu de taille : "Accompagner les 30 à 40% d’entreprises hors de tout radar (ni fédérés, ni consommateurs des prestations de leur CMA), aller les chercher là où elles sont et leur expliquer ce à quoi elles ont le droit. Le budget débloqué et les dispositifs du plan de relance sont là, il est vital que les entreprises s’en emparent", a rappelé Alain Griset.
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