Des portes ouvertes et un grand débat
Un échange "sans tabou" avec Bernard Stalter, lors d'un grand débat réunissant plusieurs classes d’apprentis, a conclu la Semaine nationale de l'apprentissage au CFA d’Eschau.Les CFA d’Eschau et de Mulhouse ont avancé leurs portes ouvertes d’un bon mois sur le calendrier habituel pour qu’elles coïncident avec la première Semaine nationale de l’apprentissage dans l’artisanat. Dimanche 3 février, plus de 2 000 jeunes, accompagnés de leurs parents, sont ainsi venus découvrir les formations proposées par les deux établissements gérés par la Chambre de Métiers d’Alsace.
Innovation et interactivité
Le CFA de l’artisanat de Mulhouse (530 apprentis cette année) a présenté ses 3 pôles d’activité : l’automobile, la coiffure et le toilettage d'animaux. Grâce à des ateliers vivants, un escape game, des concours et des jeux, les futures recrues ont pu apprécier la diversité des parcours proposés. Les jeunes intéressés par les métiers de l’automobile ont pu participer à un job dating, en présence du représentant d’un groupe automobile multimarque. D’autres rencontres de ce type seront organisées d’ici juin par le CFA mulhousien, en coiffure et en automobile. À Eschau, ce sont 90 apprentis et leurs encadrants qui se sont mobilisés pour l’occasion. Fil conducteur : les nouvelles technologies et l’innovation. Munis d’un casque de réalité virtuelle, les visiteurs ont découvert la découpe de viande en immersion dans l’atelier d’un boucher, et les gestes affûtés du tailleur de pierre dans une cathédrale. Pour susciter des vocations, des ateliers « Toi aussi, tu peux le faire » étaient proposés aux jeunes.
Des interventions sans tabou
Un grand débat réunissant plusieurs classes d’apprentis des deux CFA a conclu cette semaine inédite, le 8 février, au CFA d’Eschau. Soucieux de donner la parole aux jeunes, Bernard Stalter, président de la Chambre de Métiers d’Alsace, a dialogué deux heures durant avec eux. Un échange «sans tabou » durant lequel les participants n’ont pas manqué d’inspiration : comment réduire le coût du transport à la charge des apprentis, harmoniser leur statut avec celui des étudiants, favoriser le contact entre apprentis et employeurs, mieux prendre en compte la protection de l’environnement dans les entreprises. Des questions pertinentes, parfois inattendues, que plusieurs apprentis ont pu défendre devant la ministre du Travail, Murielle Pénicaud elle-même, lors du Grand débat de l’artisanat organisé la semaine suivante à Schiltigheim.
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