GIP 52 - CMA Un partenariat gagnant contre la crise !
S'en est suivie une rapide concertation avec la CMA et la CCI, le GIP souhaitant notre avis sur les modalités du dispositif et le nombre d’entreprises artisanales et commerciales potentiellement concernées, afin de déterminer sa faisabilité et les moyens financiers à mobiliser.
Une motivation commune
La demande du GIP visait aussi à s’assurer que les deux chambres consulaires étaient prêtes et en capacité de se mobiliser pour assurer la collecte des demandes et la première partie du travail d’instruction des dossiers. Notre réponse fut bien sûr immédiate et positive.
Restait à se mettre en ordre de marche : définition et mise en place de la procédure de réception et de traitement des demandes, création d’un formulaire en ligne permettant aux artisans et aux artisans-commerçants de saisir directement les informations et de nous adresser les justificatifs nécessaires.
Le 13 novembre – un vendredi ! – le GIP votait la mise en œuvre du dispositif.
En un mois, nous avons reçu et traité plus de 550 demandes.
407 dossiers complets et validés ont pu être transmis au GIP. Beaucoup ont donné lieu à des demandes de pièces manquantes ou illisibles.
Une cinquantaine de demandes ne seront malheureusement pas satisfaites, les conditions d’éligibilité n’étant pas remplies.
Cette opération, qui a pris fin au 31 décembre, est une belle preuve d’une mobilisation exceptionnelle en réponse à une situation exceptionnelle.
Une mobilisation des structures qui ont su en quelques jours imaginer, décider et mettre en œuvre une action totalement nouvelle.
Une mobilisation des moyens financiers, le GIP y affectant une enveloppe de 3 millions d’euros, soit environ 10 % de son budget annuel moyen. Une mobilisation des personnes pour assurer sans retard une charge de travail imprévue.
→ À la CMA, les trois quarts du personnel ont contribué à l’opération ; le GIP, quant à lui, recrutant ponctuellement une personne affectée au mandatement des aides.
Tous l’on fait en espérant que ce coup de pouce permettra aux bénéficiaires de franchir ce cap difficile et préservera l’avenir de nos petites entreprises artisanales.
Le dispositif en quelques mots
Les entreprises artisanales ou commerciales, ayant subi une fermeture administrative en novembre ont pu bénéficier d’une subvention de 1 200 à 1 800 € en fonction du nombre de leurs salariés jusqu’à un maximum de dix, sauf pour la restauration traditionnelle pour laquelle il n’y a pas de plafond du nombre de salariés.
Elles devaient être immatriculées soit au Répertoire des métiers, soit au Registre du commerce et des sociétés, et justifier d’une activité réelle durant leur dernier exercice ou, pour les plus récentes, au cours du dernier trimestre avant la fermeture.
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