J’aime le pouvoir de transformation possible avec le métal

Comment as-tu pris la décision de te tourner vers l’apprentissage ?

Je n’aimais pas l’école et j’étais très manuel : j’aimais bricoler chez moi pendant mon temps libre. J’ai fait une journée portes ouvertes au CFAI et j’y ai découvert les métiers de l’industrie. Par la suite, j’ai effectué plusieurs stages chez Arts et Forges et j’ai eu un coup de cœur pour la métallerie.

D’où vient cette passion pour le métal ?

J’ai toujours travaillé le bois, j’aimais les activités manuelles, mais quand j’ai découvert le métal à 13 ans chez un ami de mes parents, j’ai tout de suite aimé. Le métal se façonne comme on le veut et c’est ça que j’aime : le pouvoir de transformation.

Parmi les spécialisations au CFA de l’industrie, lesquelles t’ont guidé vers la métallerie serrurerie ?

J’ai choisi ce domaine, car il est vraiment artistique. Je me sens artiste.

As-tu trouvé ton apprentissage facilement ? par quel biais ?

Mon entourage connaissait Stéphane Coquet et je voulais intégrer son entreprise, car ils font des ouvrages de qualité comme ceux pour Notre-Dame. Ils ont une belle renommée.

Que penses-tu de l’accompagnement de ton maître d’apprentissage, Stéphane Cocquet ?

C’est lui qui m’a tout appris, je suis Meilleur Apprenti de France en partie grâce à ce qu’il m’a appris et mes collègues ont également participé à ça. Il me fait confiance pour certains chantiers, il me laisse autonome et je gère plutôt bien.

Tes parents t’ont-ils accompagné dans ces études, ce chemin de vie ?

Mes parents m’ont toujours dit de faire ce que j’aimais donc c’était naturel pour eux de me pousser à faire ça.

Pourquoi t’es-tu inscrit au concours des Meilleurs Apprentis de France ?

Je voulais évaluer mon niveau, je ne savais pas où me situer par rapport aux autres. Et puis... par plaisir de créer une nouvelle pièce, c’était un nouveau challenge pour moi. Le défi imposé était de réaliser une rampe d’escalier avec une marge d’erreur de 0,5 mm. J’ai appris beaucoup de choses et surtout à être rigoureux, c’était une très belle expérience pour moi.

Qu’as-tu pensé de notre Fête des métiers ?

C’était la première fois que je venais. C’était une très belle soirée de remise de trophées et diplômes, je pense avoir bien été mis en valeur.

Qu’est-ce qui te motive chaque matin à aller au travail en ayant le sourire et la pêche ?

Fabriquer de nouvelles choses chaque jour me motive, partir d’une barre de métal et en faire un escalier ou un portail, c’est vraiment passionnant pour moi. Faire quelque chose avec ses mains est également valorisant. 

As-tu l’ambition de créer ta propre entreprise par la suite, ou bien d’en reprendre une
si l’occasion se présente ?

Oui, j’aimerais créer ma propre entreprise plus tard. Bien sûr, pas pour le moment, car je suis tout jeune. Il faut d’abord acquérir de l’expérience avant de se plonger dans un projet comme ça, je pense qu’il faut environ huit ans d’expérience dans ce métier.

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