Formation

Le rôle clé du médiateur d’apprentissage

Le 21/09/2021
par CMA Alsace
Un litige ? Une volonté de démissionner ? Le médiateur de l’apprentissage aide les apprentis et les employeurs à renouer le dialogue et à trouver une solution adéquate.
Partager :

Avec la loi Pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le rôle du médiateur de l’apprentissage s’est renforcé.

Dans les entreprises ressortissantes des chambres consulaires, un médiateur désigné par celles-ci peut être sollicité pour résoudre les différends entre les employeurs et les apprentis ou leur famille.

Ni arbitre, ni conciliateur, le médiateur examine et recherche des solutions aux litiges au sujet de l’exécution du contrat d’apprentissage ou de sa rupture. 

→ Cela peut concerner un désaccord (le temps de travail, la rémunération, les congés...) ou la résiliation du contrat.

Le médiateur va permettre de rétablir le dialogue entre les partis, il n’imposera pas de solution.

Il peut être saisi à tout moment par les parties signataires du contrat dès lors qu’un différend existe entre l’employeur et l’apprenti.

La saisine du médiateur peut être facultative mais en cas de volonté de rupture du contrat par l’apprenti, elle est obligatoire quand la « période d’essai » de 45 jours en entreprise est dépassée.

Garder le lien avec l’apprenti et l’employeur

En cas de démission de l’apprenti, le médiateur de l’apprentissage va chercher à comprendre les motivations qui le conduisent à mettre fin à son contrat.

Il va également voir si la rupture peut être évitée, dans l’optique de la sécurisation de son parcours de formation.

Si la démission est actée, le médiateur - également conseiller expert au Service Jeunes et Entreprises - reste en relation avec lui pour s’assurer de la continuité de son parcours.

Il accompagne également l’employeur à la mise en place de ses futurs contrats d’apprentissage. 

La médiation de l’apprentissage en 2021

À ce jour :

→ 1 650 conseils/expertises

→ 65 saisines des médiateurs 

→ 70 % des saisines relèvent de la démission de l’apprenti

→ Dans 95 % des cas le jeune est assuré d’une suite de parcours

De nouvelles formations pour la rentrée 2021

Le Centre de Formation Bernard Stalter (CFBS) à Eschau propose en septembre 2021 : un Certificat technique des métiers (CTM) de vente en boulangerie-pâtisserie.

Cette nouvelle formation aborde notamment les techniques d’encaissement, d'apprentissage des produits et d’emballage.

D'une durée de deux ans, elle est ouverte aux débutants ou aux titulaires du 1er niveau de certification en vente.

Par ailleurs, le CFBS assure aussi une formation très spécifique sur le territoire français : le Bac Pro Artisanat et métiers d’art facteur d’orgues. Elle se déroule sur 3 ans en alternance (des aménagements sont possibles).

Le Centre de Formation d’Apprentis de l’Artisanat (CF) de Mulhouse ouvre en septembre 2021 deux groupes de formation au titre de Mécanicien cycle (niveau 3) et un groupe au titre de Conseiller technique cycle (niveau 4), formation composée d'une partie vente et d'une partie mécanique, le Certificat de qualification professionnelle (CQP) en véhicules anciens et historiques en lien avec l’ANFA* comportant deux spécialités : un CQP réparateur (mécanicien) en partenariat avec le Musée de l’Automobile de Mulhouse et un CQP tôlier (carrossier).

Le CAP Vendeur magasinier en pièces de rechange et équipements automobiles est remplacé par le CAP Équipier polyvalent de commerce qui permet aussi de toucher plusieurs secteurs d’activités, alimentaires ou autres.

>> Plus d'infos auprès de votre CMA Alsace

La Région Grand Est soutient financièrement le CF pour la création d'un magasin virtuel où il est possible de simuler un univers professionnel précis et des conditions de vente.

Partager :