Parole d'expert : Évelyne Isinger, conseillère régionale, déléguée au transport transfrontalier
Comment se concrétise le soutien de la Région à l’apprentissage transfrontalier ?
Tout d’abord, les métiers et l’alternance sont mis en lumière grâce à de nombreux événements organisés dans le cadre du Service public régional de l’orientation (SPRO), dont la Région assure la coordination, et qui facilitent la rencontre des entreprises et des jeunes. Par ailleurs, une convention 2019-2020, signée entre la Région Grand Est et la Bundesagentur für Arbeit, apporte de nouvelles réponses aux problématiques soulevées, notamment à travers les missions dévolues aux 2 développeurs de l’apprentissage transfrontalier (lire article principal), la mise en place d’un comité de suivi sur le sujet… Enfin, la Région apporte un soutien financier à différentes étapes du parcours en apprentissage. À noter que la loi du 5 septembre 2018 pour la Liberté de choisir son avenir professionnel défère désormais la compétence apprentissage aux branches professionnelles ; la politique et les mécanismes de financement sont réorganisés par la même occasion.
Quelles sont les perspectives pour l’apprentissage transfrontalier ?
Les résultats de cette politique de l’alternance transfrontalière sont au rendez-vous, et croissent d’année en année. Il reste toutefois une marge de progrès sur le flux des alternants d’origine allemande, nos jeunes français étant bien plus nombreux à élargir leur horizon professionnel et culturel à travers l’apprentissage transfrontalier. J’encourage volontiers nos entreprises artisanales, qui sont un formidable vivier de formation en alternance, à prendre appui sur les développeurs de l’apprentissage transfrontalier pour mieux faire connaître l’excellence de leurs savoir-faire et mettre en valeur leurs nombreux atouts auprès des jeunes Outre-Rhin.
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