Une entreprise artisanale au service des personnes fragilisées
C’est dès son plus jeune âge que Fabrice se met au service des personnes âgées.
À 12 ans seulement, il avait déjà cette vocation : rendre des petits services à ses voisins âgés du quartier.
« C’était comme une petite entreprise, j’avais un planning à tenir ! », s’enthousiasme l’entrepreneur.
En 1990, il crée sa première entreprise L’âge d’or services dédiée aux services à la personne axée sur l’accompagnement du domicile vers l’extérieur, comme faire ses courses, aller chez le coiffeur... afin de rompre l’isolement que ces personnes subissent.
Aucun reste à charge
À partir des années 2002, il achète un monument historique dans la Marne et le rénove entièrement pendant 10 ans. À la suite de cette restauration, Fabrice relève un bon nombre d’impressions positives de la part des visiteurs : « C’est ressourçant, je me sens transporté ! », entend-il souvent.
La vocation d’œuvrer pour les autres et surtout pour les plus fragiles ne l’a jamais quitté.
De là naît l’idée de créer des séjours personnalisés sur des thématiques différentes, dans des lieux ressourçant pour des personnes en situation de fragilité liée à un deuil, à la suite d’un cancer, à l’accompagnement d’un conjoint malade ou d’enfant handicapé, etc.
C’est donc en 2015 que le Relais du bien-être voit le jour et se compose aujourd’hui de huit salariés.
Il développe des séjours en créant différentes thématiques, avec des intervenants spécialisés comme des sophrologues, nutritionnistes, diététiciens, coachs en gymnastique adaptée et des socio-esthéticiennes.
Relais du bien-être trouve des financements pour que les futurs participants aient un reste à charge à zéro.
« On s’est vite rendu compte que c’était un réel besoin de la part du public en situation de fragilité et un besoin de société », explique Fabrice Provin.
Un concept exporté dans la France entière
L’entrepreneur déploie ensuite son business model à d’autres régions comme la Bourgogne Franche-Comté, mais a l’ambition de le développer à travers la France entière.
Ce qu’il veut, c’est de la proximité, son ambition est que les personnes fragiles n’aient pas à venir de loin pour bénéficier de ces séjours afin de pouvoir rester en contact avec les intervenants.
Le plus important pour lui est que ces séjours leur soient bénéfiques dans le temps, en tissant parfois des liens avec d’autres personnes.
« Même si les personnes touchées par un cancer sont entourées, les proches ne sont pas forcément en capacité de comprendre la maladie. Pendant ces séjours, elles sont avec leurs pairs, elles partagent des choses fortes, connaissent la chimio et autres traitements et donc se comprennent vraiment entre elles », conclut Fabrice.
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