Portrait

Vincent Frodefond, chocolatier depuis 1874

Le 19/06/2019

par CMA de la Marne

Titulaire d’un brevet technique des métiers du chocolat, Vincent Frodefond sillonne la France pour parfaire son apprentissage de Bourges à Saint-Étienne, en passant par Orléans. Lorsqu’il rencontre son épouse à Compiègne, ils décident de s’installer et de reprendre la chocolaterie Deléans, créée en 1874 à Reims. En vente depuis cinq ans, c’est toute l’image de marque de la maison Deléans qu’il faut reconstruire. 23 ans plus tard, Vincent et son épouse sont à la tête de plusieurs boutiques d’une des maisons de chocolat les plus emblématiques de Reims.

Une matière

Avant de passer son CAP chocolatier, Vincent Frodefond voulait être ébéniste, travailler au plaisir des yeux par la restauration de beaux meubles. Allergique aux poussières de bois, il trouve dans le travail du chocolat le même plaisir de la matière, la même joie des odeurs du produit.

Innovation et santé

En 2003, il a gagné le 1er prix sucré du Prix Goût et Santé des artisans pour ses créations de chocolats sans sucre, à destination de ses clients diabétiques. Ce prix, organisé par MAAF Assurances avec le soutien de CMA France, valorise les professionnels des métiers de bouche qui s’engagent pour le « bien manger ».

Une clientèle

Vincent Frodefond est attaché à sa clientèle de proximité. Si certains clients sollicitent la marque Deléans, ce sont surtout des réguliers qui viennent acheter ses produits, certains de pouvoir être renseignés sur la composition et l’origine de tous les chocolats et de toutes les confiseries fabriqués dans les laboratoires derrière la boutique.

Se diversifier

Comme tout chef d’entreprise, il doit veiller à consolider son activité. En parallèle de son métier de chocolatier confiseur, il développe ainsi une activité de photographe. Entre l’image et le chocolat, même souci de la mise en scène, des finitions et de l’éclat du produit.

Un parcours

De ses années passées dans l’industrie comme ouvrier d’une usine de chocolat à Saint-Étienne, il garde une capacité à assimiler à la fois les aspects commerciaux de rentabilité et les aspects techniques de son métier artisanal. Une polyvalence qui lui a toujours permis de trouver du travail facilement et d’arriver à vivre aujourd’hui du métier qui lui plaît.