Portrait

Virginie Zaïmèche, maroquinière chez Z’elles

Le 12/10/2022
par CMA 51
Grâce à ses rencontres et à sa persévérance, Virginie Zaïmèche est aujourd’hui maroquinière à Fismes et vit de sa passion en créant sacs à main, portefeuilles et autres accessoires en cuir, entièrement fabriqués de façon artisanale.
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Après un baccalauréat littéraire et une formation à l’école Blot, Virginie Zaïmèche a obtenu un BTS et a travaillé pendant plusieurs années chez Leroy Merlin.

Proche de son oncle menuisier, un attachement particulier au travail manuel et la création l’anime.

À 33 ans, elle opte pour l’artisanat. Une visite d’école à Paris lui fait découvrir la maroquinerie : une véritable révélation.

Déterminée, elle complète sa formation aux côtés de Loïc Hauser, maroquinier à Reims. Elle ouvre ensuite son atelier chez elle en début d’année, à Fismes, où elle fabrique ses propres créations en cuir.

Le choix du cuir

Cette matière exigeante lui permet de réaliser des sacs faits de croûtes de cuir et d’ajouts de pièces travaillées (peaux de serpent, crocodile...).

Elle insiste sur la qualité responsable de son travail : jamais une pièce de cuir n’est jetée.

Travaillant toutes les chutes, elle fabrique des sacs de toutes tailles, ainsi que des bracelets et des porte-clés avec les plus petites pièces.

Z’elles propose plusieurs modèles

→ Le pétillant : développé par Louis Vuitton, ce modèle était initialement conçu pour transporter les bouteilles de champagne lors des pique-niques. Une poche intérieure amovible permet de modifier à la fois le style et l’utilité du sac.

→ Le confident : un sac avec trois poches invisibles, comportant un rabat modulable grâce à un système de pressions.

→ L’insouciant : un petit sac pour sortir en toute insouciance. Vos effets personnels y sont à l’abri.

→ Des sacs cabas ;

→ Des portefeuilles ;

→Le bracelet l’attachant ;

→ Des porte-clés crocodile, faits de chutes de cuir pour garantir une production responsable.

Développer son activité

Virginie Zaïmèche a des projets pour son entreprise : une pareuse et une piqueuse doivent être installées dans son atelier, pour un travail plus rapide qui lui permettra de solliciter ses partenaires dans la région.

Travailler avec les maisons de champagne et les hôtels fait aussi partie de ses projets. D’une volonté de vivre de sa passion, elle a su créer sa propre entreprise et s’engager dans une démarche responsable de lutte contre le gaspillage.

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