Le préfet de la Meuse « épépineur de groseilles » d’un jour
Ils ont été accueillis par Anne Dutriez, la cheffe d’entreprise, dans son établissement, dernière entreprise proposant la fabrication de confiture de groseille selon une fabrication ancestrale, l’épépinage à la plume d’oie.
Ici, le fruit du groseillier donne naissance, depuis six siècles, à une confiture unique au monde. Ambre ou rubis, ce caviar sucré se déguste à la petite cuillère.
Depuis plusieurs siècles, la ville de Bar-le-Duc connaît une renommée mondiale grâce à cette spécialité gastronomique.
Nullement changé depuis 1344, son mode de fabrication est un véritable jeu de patience pour celles que le terme local désigne sous le nom d’épépineuses... Il est vrai qu’un simple regard sur ce « Joyau enchâssé dans un écrin de verre » suffit pour mettre l’eau à la bouche des plus méfiants.
Quelque chose de magique et de sympathique se dégage du produit, dont l’histoire est, à elle seule, un véritable régal pour l’esprit.
Après la présentation de Madame Dutriez, les invités ont bénéficié d’une leçon d’épépinage pour ensuite s’essayer chacun à cette technique empreinte de minutie et de précision.
Le verdict est vite tombé : « On ne s’invente pas artisan ! » Le coup de main ne s’attrape pas en deux heures, et les artisans d’un jour ont mis dix fois plus de temps que les professionnels.
Fil rouge de la semaine nationale de l’artisanat, les opérations « Artisan d’un jour » et « Apprenti d’un jour » permettent à une personnalité de découvrir le secteur de l’artisanat, ses métiers et ses problématiques de manière concrète et originale.
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