Matériaux du BTP : des avancées significatives lors de la dernière réunion de crise

Le mercredi 16 juin, Bruno Le Maire a annoncé trois mesures immédiates à destination des professionnels du BTP impactés par les difficultés d’approvisionnement en matières premières.

Dans son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron s’est dit bien informé des problèmes de pénuries qui frappent certaines entreprises et promis que le Gouvernement allait "tout faire pour lever les contraintes qui pèsent sur les secteurs les plus en tension", en commençant par "le manque de matières premières, comme le bois, l'acier, le fer…"

Ce jeudi 15 juillet, une nouvelle réunion de crise a été organisée autour de cette problématique par les ministres Bruno Le Maire, Emmanuelle Wargon et Alain Griset.

Première avancée significative : le Gouvernement a annoncé être en train d’étudier "la prise en charge intégrale du coût de la mise en activité partielle des salariés du BTP dès lors qu’elle résulte d’une pénurie de matériaux".

S’agissant de l’approvisionnement en bois, les ministres présents ont dit travailler à l’identification des moyens de limiter les exportations sauvages de grumes, l’une des causes de pénurie actuelles de la filière.

Marchés publics et privés

Parmi les mesures annoncées mi-juin figuraient entre autres les conséquences des retards d’approvisionnement des entreprises dans le cadre des marchés publics. Sur ce sujet précis, une circulaire interministérielle a été publiée le 15 juillet afin de renforcer les préconisations de Bruno Le Maire sur le gel des pénalités de retard comme sur la prise en compte des surcoûts.

Alain Griset a évoqué également un éventuel assouplissement des délais maximum de réalisation des chantiers bénéficiaires d’aides publiques comme MaPrimeRénov’ ou les CEE.

Concernant les marchés privés, une communication du Gouvernement sera diffusée prochainement.

Des mesures qui satisfont la FFB

Dans un communiqué, le président de la FFB Olivier Salleron s’est réjoui de ces avancées : "Le Gouvernement prend acte du fait que la crise ne se limitera pas à un épiphénomène sur quelques semaines, donc qu’un accompagnement du secteur s’avère nécessaire". Pour l’organisation professionnelle du bâtiment, "les mesures annoncées doivent maintenant trouver une traduction rapide".