AlerteCyber : comment ça marche ?
Le dispositif a été développé conjointement avec le groupement d’intérêt public Action contre la cybermalveillance (GIP Acyma), l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), les organisations interprofessionnelles (MEDEF, CPME et U2P) et les Activateurs de France Num.
Le secrétaire d’Etat chargé de la Transition Numérique, Cédric O avait présenté cette solution le 20 juillet dernier.
Quelles sont les grandes lignes ?
Il s’agit d’un outil de prévention qui alerte les TPE et les PME les plus vulnérables à ces attaques, en cas de risque majeur.
Pour ce faire, plusieurs acteurs sont mobilisés, notamment des organisations interprofessionnelles ainsi que France Num.
Dès lors qu’un risque est décelé, un message d’alerte est envoyé à l’entreprise : il s’agit principalement de failles de sécurité qui sont décelées sur les outils numériques (ceux qui sont majoritairement utilisés par les petites structures).
À chaque problème rencontré, une solution sera présentée : ainsi, le chef d’entreprise ne sera pas désarmé face à ces risques potentiels.
Au total, ce sont près d’un million de destinataires qui profitent des avantages ce cet outil.
Sur la question des chiffres, le nombre d’alertes ne devrait pas être supérieur à 5 par année, dans le but d’avoir une efficacité optimale.
En effet, si ces alertes sont plus nombreuses, l’effet exceptionnel serait estompé, et les alertes se banaliseraient au fil du temps.
L’enjeu est que les destinataires prennent conscience du caractère urgent du dispositif : ils pourront ensuite prendre des mesures réactives pour parer aux éventuelles attaques.
AlerteCyber émet une alerte, une notice et des conseils pratiques aux dirigeants d’entreprises : des informations facilement compréhensibles pour ces patrons non familiers avec les termes et pratique de la cybersécurité.
Comment ça marche ?
L’alerte est transmise dans un premier temps à plusieurs organismes :
- l’initiative France Num ;
- les organisations interprofessionnelles (MEDEF, CPME et U2P) ;
- les réseaux CCI et CMA.
Ces organisations se chargent ensuite de relayer l’information aux entreprises concernées.
>> Bon à savoir : France Num communique l’alerte sur les réseaux sociaux. Les entreprises ont la possibilité de s’abonner à leurs pages officielles pour se tenir informées des risques actuels :
- le compte Twitter France Num ;
- la page Facebook France Num ;
- la page LinkedIn France Num.
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