Jean-Luc Kaiser l’Europe vue du ciel
Créée en 1999, l’Europe vue du ciel est une petite entreprise de passionnés œuvrant à la cartographie aérienne. Pour le grand public, cette discipline s’apparente à l’illustration et à la prise de vue artistique.
Or les missions entreprises par l’Europe vue du ciel sont d’utilité publique :
- Recensement d'éléments naturels et d’objets (arbres, étangs, mobilier urbain...) ;
- Évaluation de l’avancement d’infrastructures et de chantiers...
« La photo, c’est avant tout un outil de travail », nous assure Jean-Luc.
Les technologies ont évolué et les moyens de prise de vue également. Avec 80 % de son activité en France et 20 % à l’étranger, l’Europe vue du ciel a su se réinventer et proposer des solutions toujours plus adaptées : l’arrivée de la technologie drone en 2013 et l’achat d’un nouvel avion ultra-performant, silencieux et plus écologique avec une consommation de carburant divisée par cinq.
La spécificité de ce métier et sa méconnaissance par le grand public renforcent un besoin d'information sur ses actions. La photo aérienne est un métier qui requiert de la passion. Il n’y a pas de parcours type, seulement des aptitudes créatives, des envies d’innovation et une adaptabilité constante.
Jean-Luc exprime l’esprit artisan de ce métier qui lui est indispensable, dans sa liberté et son expression d’agir, de travailler et de mener ses projets.
C’est un métier de patience, avec deux phases distinctes : la prise de vue et la postproduction, puis le montage cartographique.
C’est en 2020 que l’Europe vue du ciel participe au challenge Stars & Métiers. « C’est Pascale Lepape, référente métiers d'art, qui nous a signalé ce concours et nous a incités à y participer. »
La CMA a joué un rôle de partenariat, de conseil et d’impulsion pour ce projet. Lauréate de ce concours, l’Europe vue du ciel utilise ce label dans la promotion de ses activités :
« C’est une belle porte d’entrée et un gage de qualité pour nos clients et nos visiteurs. » Dans une volonté de faire découvrir à un public plus large ses missions, l’entreprise a créé un musée de la photographie aérienne à l’entrée de ses locaux, et ouvre ses portes régulièrement à l’occasion d’événements.
La photo aérienne est un métier de niche modulable. Sa promotion et sa découverte sont le travail que mènent conjointement la CMA Grand Est et ces artisans du ciel afin d’assurer une relève.
3 questions à Virginie Ferro, coordinatrice de la promotion des métiers et de l’apprentissage CMA Grand Est #Marne et #Ardennes
L’orientation vers les métiers de l’artisanat par le biais de l’apprentissage peut se faire dès 15 ans. Comment faire la promotion des métiers auprès des plus jeunes ?
La promotion des métiers de l’artisanat passe d’abord par la sensibilisation des collégiens à l’apprentissage, comme voie de formation différente de celle du lycée.
Les Centres d’aide à la décision de la CMA participent régulièrement aux forums métiers, carrefours métiers ou job dating pour présenter les 250 métiers de l’artisanat et les avantages de l’apprentissage (une formation rémunérée avec l’alternance entre le centre de formation et l’entreprise, qui permet d’acquérir une première expérience professionnelle).
Comment être certain de vouloir devenir artisan ?
Pour construire son projet professionnel, il existe des stages découvertes à destination des élèves de 3e, ou les stages tempo, accessibles dès la 4e à tous les scolaires. Ces immersions dans l’entreprise pendant les vacances scolaires permettent de découvrir les conditions réelles du métier visé et de confirmer son projet professionnel.
Comment les apprentis et les entreprises sont-ils accompagnés par la CMA ?
Jeune (ou adulte en reconversion), une fois l’apprentissage choisi, nous l’accompagnons dans son entrée en formation en le mettant en relation avec les entreprises de son secteur souhaitant recruter et former un apprenti. L’accompagnement porte aussi sur la sécurisation du contrat avec une aide face à d’éventuelles difficultés : nous assurons la médiation entre les apprentis, les entreprises et les centres de formation, pour éviter les ruptures de contrats d’apprentissage et garantir la réussite de cette orientation professionnelle.
>> La CMA Grand Est s’attache à promouvoir l’artisanat. De nombreux événements sensibilisent le grand public aux métiers manuels et aux savoir-faire ancestraux. L’objectif est de susciter des vocations, mais aussi, d’inciter à une consommation de proximité. La promotion des métiers de l’artisanat auprès des jeunes est essentielle pour recruter nos artisans de demain. La CMA défend également le rôle de l’artisanat dans l’économie auprès des décideurs publics, notamment grâce à des relations privilégiées avec les collectivités locales.
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