Faire connaître nos métiers et nos formations pour séduire les jeunes
Visite du salon-école de coiffure, passage par les labos de boulangerie-pâtisserie, la salle de restauration, découverte des ateliers de mécaniques ou encore rencontre avec des apprentis en plein travail : les jeunes de la mission locale ne se sont pas ennuyés pendant leur matinée à Alméa.
« Je ne pensais pas que c’était comme ça, je ne savais pas que les jeunes s’exerçaient dans de vraies conditions de travail », ont reconnu plusieurs d’entre eux.
Une réaction qui montre bien l’intérêt de faire connaître au plus grand nombre les métiers de l’artisanat et la façon de s’y former.
Des visites comme celles-ci sont l’occasion de susciter des vocations comme pour Bryan : « J’ai appris quels diplômes on pouvait passer ici et que c’était très pratique. Je dessine beaucoup donc un diplôme en carrosserie-peinture, ça pourrait être bien. »
« Il faut vulgariser et éduquer, rappelle Georges Bell, le président de la CMA Grand Est #Aube, pour certains ce sera une révélation, d’autres diront que ce n’est pas pour eux. Dans les deux cas, on aura gagné, car on leur aura donné une direction. »
Justement, la visite d’Alméa a conforté Mélissa dans son choix, malgré certains obstacles.
Une future boulangère ?
Mélissa a 20 ans et elle souhaite depuis un petit moment se lancer en boulangerie. Dès la fin de son CAP commerce elle aurait aimé y travailler :
« J’aurais commencé par vendeuse, j’aurais fait les autres diplômes après, mais entre-temps j’aurais pu apprendre de nouvelles compétences. » Mais, notamment sous l’influence de ses parents, elle est orientée en gestion-administration.
Un domaine qui ne lui plaît pas. La visite d’Alméa lui a beaucoup plu :
« Ça m’a aidée à en apprendre plus, c’est une découverte notamment des formations pour se perfectionner en chocolaterie ou en pâtisserie avec la partie décoration. »
Mélissa a déjà appris le métier au cours de plusieurs stages en boulangerie « pour acquérir de l’expérience ».
Se lever tôt : ça ne l’embête pas. Manipuler le four non plus : « C’est impressionnant à voir, mais ça ne me fait pas peur. » Avant de commencer un apprentissage, elle doit encore lever un dernier frein et obtenir son permis.
Ensuite, elle espère en avoir fini avec les galères « grâce au salaire d'apprenti, car pour l’instant c’est compliqué ».
Mélissa adresse un message aux autres jeunes : « Ne laissez pas vos parents choisir pour vous, trouvez le moyen de faire le métier que vous souhaitez pour ne pas le regretter après. »
S’ils ont besoin de conseils, ils peuvent compter sur Alméa et la chambre de métiers ! Ils feront peut-être partie des repreneurs d’une des 300 000 entreprises artisanales à vendre en France d’ici dix ans.
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