Apprentissage : les aides à l'embauche prolongées jusqu’au 30 juin 2022 !
"Les résultats sont là"
Au total, plus de 500.000 contrats d'apprentissage ou d'alternance ont déjà été signés (525.600 jeunes en 2020, soit 42% de plus qu’en 2019, selon les données communiquées par la Dares). "Un record historique", comme l'a souligné le Premier ministre, qui a ajouté : "Nous croyons à l’apprentissage".
"2,6 millions de jeunes ont à ce jour directement bénéficié d'aides de France Relance pour l'emploi, l'insertion ou la formation", s’est félicité Jean Castex.
Cette prime à l'embauche d'un jeune en contrat d'apprentissage, prévue dans le cadre du plan "1 Jeune, 1 Solution" s'élève à 5.000€ pour un mineur, 8.000 pour un majeur. Ainsi, la première année, le coût est quasi nul pour l'employeur.
Convaincus de son bien-fondé et de sa participation à la hausse des effectifs dans les CFA lors de la rentrée 2020, en pleine crise sanitaire, les acteurs de l’apprentissage, dont CMA France, militait pour son maintien. Joël Fourny son président a tout de suite salué cette décision sur son compte Twitter.
Le dispositif, qui avait déjà été reconduit au printemps jusqu’en décembre 2021, est à nouveau prolongé : les aides pourront être sollicitées jusqu'au 30 juin 2022.
Qui sont les jeunes concernés par ces aides ?
Leur âge doit être compris entre 16 et 29 ans.
L’apprentissage est une formation qui repose sur l’alternance, entre entreprise et enseignement théorique. Il permet ainsi une meilleure efficacité dans l’insertion professionnelle.
S’il a longtemps boudé du fait d’une image négative, 62% apprentis sont pourtant en emploi salarié six mois après leur sortie d’un centre de formation des apprentis.
Une annonce dans un contexte choisi
Comme il l’avait fait en mars dernier lors de la Conférence du dialogue social, le Premier ministre a choisi son auditoire pour annoncer la poursuite des aides à l’apprentissage.
Il a profité de la clôture d'une séance plénière du Conseil national de l'Industrie (CNI), en marge du salon Global Industrie à Lyon, pour faire son annonce.
Étaient présents pour l'occasion patrons et syndicats, mais aussi les représentants de l'État, notamment Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l’Industrie.
Reste, dans l’attente de la publication du texte, à financer cette rallonge du Plan 1 Jeune, 1 Solution. Le Gouvernement se dit sorti du "quoi qu’il en coûte", mais pas totalement !
>> Consultez notre article sur ces aides dans le détail (obtention, conditions, etc).
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