Dans son salon de coiffure, Véronique Bacher relève les challenges

Depuis, Véronique a réduit davantage l’impact de son activité sur l’environnement : changement de ses fenêtres pour du triple vitrage, installation de mousseurs dans les bacs à shampoing pour réduire la consommation d’eau, tri drastique des produits et notamment des déchets chimiques, utilisation de colorations 100 % végétales et biologiques…

« Nous récupérons aussi les cheveux que nous donnons à l’association Capillum qui les recycle en paillage pour l’agriculture, en absorbants de dépollution des eaux et des sols, et prévoit aussi de procurer cette source de kératine à la recherche médicale. »

Toutes ces actions lui ont permis de faire partie des premières entreprises labélisées Éco-défis de la Ville de Saint-Louis, en 2022.

« UN SYSTÈME VERTUEUX » Présidente de la Corporation des coiffeurs de la région des Trois-Frontières, Véronique Bacher demande aux adhérents de « jouer le jeu » et de « faire quelque chose pour la planète » : « Au début, ils étaient un peu frileux, mais je vois que de plus en plus de mes collègues s’engagent dans cette démarche environnementale.

C’est un système qui est, de toute façon, vertueux : nous prenons soin de la planète et nous réduisons nos consommations d’énergie. Et notre clientèle est aussi demandeuse de ces démarches écologiques. Personnellement, je ne compte pas m’arrêter là ! »

Prochain « éco-défi » à relever pour la coiffeuse : utiliser uniquement de la lessive biologique pour laver ses serviettes et ses vestes de protection.

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