Flora, multirécidiviste de la formation à la CMA !
Mes amis se régalaient de mes gâteaux. Ils me poussaient à me lancer. Mais la pâtisserie restait pour moi un loisir : j’avais mon travail d’agent de service hospitalier. Quand j’ai su que mon contrat s’arrêtait, j’ai tout remis en question. J’ai poussé la porte du CFA Pôle des métiers pour me renseigner, avec ma tablette sous le bras pour montrer les photos de mes gâteaux.
Les conseillers de la chambre de métiers et de l’artisanat m’ont expliqué la démarche à suivre pour me former en tant qu’adulte. Avec le soutien de Pôle emploi, de la CMA, du Conseil Régional Grand Est, j’ai pu entrer en 2019 en CAP pâtissier.
Dès l’obtention du diplôme, j’ai créé mon autoentreprise, j’ai installé un laboratoire, et j’ai commencé à faire mes préparations, en montrant mes pâtisseries sur les réseaux sociaux.
La formation « Créer son site Internet »...
Sans boutique ni vitrine, je ne peux me faire connaître que par la communication sur Internet : il faut que les clients me trouvent en un clic.
J’ai décidé de me lancer dans la création de mon site. J’ai de nouveau fait appel à la CMA pour suivre la formation de cinq jours « Créer son site Internet ».
Ça s’est bien passé. On était un petit groupe et le formateur a pris le temps de m’expliquer, de me montrer comment faire : je ne suis pas très douée pour l’informatique. Il a adapté sa méthode quand il s’adressait à moi. Je suis sortie de la formation avec mon site, comme les autres stagiaires.
Après le CAP pâtisserie, le CAP chocolatier
Pour l’instant, mon site est en chantier ! Car j’ai eu l’opportunité de me lancer dans un nouveau CAP en chocolaterie cette fois, toujours avec la CMA, au CFA Pôle des métiers.
J’ai beaucoup de chance car mon maître d’apprentissage est un passionné et il aime travailler le chocolat, de la fève au bonbon.
« Je suis enchanté par la volonté d’apprendre de Flora, confie Philippe Lamielle chocolatier à Épinal. Elle fait le lien avec les cacaoyers de son pays, le Cameroun. Elle s’intéresse à tout l’amont du métier, les fèves, la torréfaction, autant que la fabrication, la création. On travaille ici 28 “pure origine” de tous les pays producteurs du monde. Ici on travaille des chocolats crus, avec des fèves non torréfiées. Ça la passionne. Elle est très volontaire. Et très exigeante vis-à-vis d’elle-même. Quand une pièce ne va pas je n’ai pas besoin de lui dire, elle voit d’elle-même, elle recommence. C’est souvent une qualité des femmes dans notre métier. Ici nous sommes sept en fabrication, j’ai quatre apprentis, trois sont des filles. Et Flora en formation continue. »
Grâce à ces deux formations, pas de doute : Les Douceurs de Flora vont encore grimper en excellence, et en visibilité.
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