Merci Président
À l’écoute de chacun mais toujours dans l’intérêt de tous, il a permis au réseau des CMA du Grand Est de dépasser certaines craintes et d’envisager l’avenir de manière collective. Il avait cette envie, cette motivation, cette détermination et cette force qui emmenait tout le monde sans jamais négliger personne.
La régionalisation, une vision constructive
Il a porté ce projet haut et fort dès son élection à la tête de la chambre régionale. Lui, le Brumathois, qui se disait Alsacien de cœur et Grand Estois dans l’âme, il rappelait au plaisir que cette grande région lui avait donné l’occasion d’élargir ses amitiés au-delà de l’espace alsacien. Pour lui, la régionalisation était synonyme de proximité, de développement et de professionnalisation des services pour toutes les entreprises… Sa vision moderne et exigeante donnait à tous une ligne directrice ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir.
Le Pacte Artisanat
Ou comment apporter une offre de services égale aux 100 000 entreprises du Grand Est. L’unicité et l’égalité des services que le réseau des CMA du Grand Est proposait à ses ressortissants étaient l’une des grandes préoccupations de Bernard Stalter. Il fallait permettre à n’importe quel artisan du Grand Est, où qu’il se trouve, d’accéder à une offre de services identique, tant dans son contenu que dans sa qualité. Avec les élus de la CRMA Grand Est, il a su défendre cette vision auprès du conseil régional du Grand Est, a su faire entendre la voix de l’artisanat et fédérer autour de lui les partenaires pour que les projets économiques régionaux intègrent les spécificités des métiers artisanaux.
« Bernard Stalter et moi-même avons un objectif commun : construire l’artisanat de demain, autour de deux mots-clés, compétitivité et proximité. Nous continuerons à soutenir ces initiatives, à soutenir la création et la reprise d’entreprises artisanales pour générer un entrepreneuriat dynamique dans les territoires. » Jean Rottner (LMA, juin 2019)
La proximité avant tout
Le terrain était sa (res)source. Il sillonnait régulièrement le Grand Est pour aller à la rencontre des uns et des autres, pour découvrir leurs projets, entendre leurs préoccupations, pour comprendre leurs difficultés, pour échanger avec les élus locaux et construire avec eux dans l’intérêt des artisans. Il se nourrissait de ces rencontres avec les entreprises artisanales, avec les artisans, toujours captivé par leurs idées et leurs parcours. Le territoire était pour lui l’élément clé, le maillon essentiel d’une chaîne au service de l’artisan, celui d’où tout partait et où tout devait revenir.
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire