Quel regard les artisans du Grand Est portent-ils sur le développement durable ?

Le développement durable : quatre bonne raisons de s'engager
La gestion environnementale intervient de plus en plus comme un levier de gestion globale de votre entreprise. Alors en quoi le développement durable est-il aujourd’hui une opportunité de développement qu’il faut absolument saisir ?
1. Maîtrisez vos coûts et réduisez vos charges
Le développement durable est un levier concret pour économiser sur vos factures (énergie, transport, déchets, eau, matières premières).
2. Valorisez votre entreprise et gagnez en visibilité
Une entreprise engagée permet de toucher une nouvelle clientèle, d’accéder à de nouveaux marchés, et de se différencier par rapport à la concurrence.
3. Assurez la conformité réglementaire de votre entreprise
Intégrer les nouvelles obligations dans la gestion quotidienne de votre activité pour la sécuriser.
4. Attirez de nouveaux talents et fidélisez vos équipes
Les actuels et futurs salariés et apprentis sont toujours plus engagés dans une entreprise sensible à la protection de l’environnement.
Du nouveau pour vous accompagner dans cette transition
Pour répondre à ces enjeux, la CMA Grand Est s'est engagée dans le Plan régional de développement durable 2022-2024. C’est dans ce cadre qu’elle vous propose le nouveau Pass Durable, une offre clés en main pour vous infomer, diagnostiquer votre entreprise et vous accompagner vers 4 thématiques à enjeux : énergie, eau, économie circulaire, mobilité.
Les artisans du Grand Est bénéficient de cet accompagnement, PRIS EN CHARGE À 100 % grâce aux 4 partenaires : Climaxion (Ademe et Région Grand Est), Agence de l’Eau Rhin-Meuse, FEDER, Dreal Grand Est.
Pour vous donner les moyens d’avancer dans le développement durable sereinement, découvrez la Clé Mobilité ! Vous souhaitez baisser vos consommations en gaz et en électricité ? La Clé Énergie vous apporte des solutions !
La clé mobilité : Optimisez vos déplacements professionnels !
La mobilité professionnelle est une thématique à enjeux pour l’environnement, mais aussi pour les artisans eux-mêmes. Les déplacements liés à leur activité ont un impact logique sur les coûts directs de l’entreprise artisanale puisqu’ils engendrent des frais conséquents : carburant, assurance, maintenance.
C’est également pour améliorer son organisation que l’artisan doit penser à les optimiser : tournées, stationnement, temps passé des salariés au volant... Avec le Pass Durable, la CMA propose aux artisans du Grand Est la Clé Mobilité, un accompagnement visant à leur apporter les solutions de déplacements plus respectueux de l’environnement et moins coûteux. Découvrez la Clé Mobilité, étape par étape !
Informez-vous
Votre CMA vous propose un programme de conférences en ligne afin de vous présenter des solutions concrètes.
Faites un état des lieux grâce au diagnostic Mobilité
Votre conseiller vous rend visite pour faire le point sur vos pratiques et analyser vos coûts associés. Cet état des lieux permettra d'identifier des pistes concrètes pour optimiser vos déplacements
et votre flotte de véhicules.
Mobilisez les aides pour cofinancer vos investissements
→ Aides de l’État : bonus écologique et prime à la conversion.
→ Aide de la Région Grand Est : 2.000 € pour l'acquisition d'un véhicule léger.
→ Appel à projets Climaxion : conversion et acquisition de nouveaux véhicules.
→ Aide à l’achat d’un vélo utilitaire et formation gratuite par Les Boîtes à Vélo : un minimum de 20 % de remise.
Formez-vous en continu à l’éco-conduite
Votre CMA vous propose une formation pour découvrir des astuces et réduire vos coûts.
Réduisez vos factures énergétiques !
Pour répondre à la hausse des coûts de l’énergie, essayez la Clé Énergie ! Au programme, faites le point avec votre Conseiller CMA pour définir votre éligibilité aux mesures du Plan de Résilience, optimisez votre contrat d’énergie par rapport à vos besoins (puissance souscrite et choix du fournisseur), analysez vos factures pour prioriser les économies à réaliser et identifiez les pratiques et solutions à mettre en œuvre pour des retours à court terme. À la suite de cette évaluation, les différentes aides financières mobilisables pourront être étudiées avec vous.
Responsabilité élargie du producteur et artisanat
La Responsabilité élargie du producteur (REP) est basée sur le principe du pollueur-payeur : les entreprises proposant sur le marché français certains produits sont responsables de leur fin de vie. Cette réglementation concerne notamment les professionnels de l’ameublement (REP Déchets d’éléments d’ameublement), de la fabrication de textiles (REP Textile), ou encore toute entreprise emballant ses produits finis (REP Emballages ménagers). Depuis le 1er janvier 2022, les entreprises soumises à la REP doivent notamment disposer d’un identifiant unique délivré par l’Ademe.
Tri à la source des déchats organiques, une nouvelle oubligation pour les artisans
Le tri à la source des biodéchets (déchets organiques) va devenir obligatoire au 1er janvier 2023 pour les personnes produisant plus de 5 tonnes de biodéchets par an. Jusqu’à maintenant, seuls les gros producteurs (>10 tonnes/an) étaient concernés. Il sera donc interdit de mélanger les biodéchets aux ordures ménagères. Cette obligation va notamment impacter les métiers de bouche et de la fleuristerie.
Le label Qualirépar
La loi anti-gaspillage pour l'économie circulaire du 10 février 2020 prévoit la création de fonds réparation pour certaines catégories d’objets. Son but ? Réduire la facture des consommateurs pour augmenter le recours du grand public à la réparation, et donc réduire les déchets. Le premier fonds réparation sera lancé en octobre 2022 et concernera les équipements électriques et électroniques (EEE). Pour permettre à leur clientèle d’accéder à cette réduction de la facture, les réparateurs d’EEE doivent demander dès à présent le label QualiRépar développé par les deux éco-organismes en
charge du fonds EEE : Ecologic et Ecosystem.
La loi contre les produits phytosanitaires se durcit
Dans le prolongement de la loi Labbé votée en 2014, la réglementation concernant l’usage des produits phytosanitaires se durcit pour limiter leur utilisation. À partir du 1er juillet 2022, l’interdiction de leur usage va s’étendre notamment aux propriétés privées et aux zones destinées aux commerces et activités de services. La lutte biologique et mécanique contre les espèces indésirables ou les techniques préventives sont des solutions qui peuvent être mises en place. Afin de se préparer à l’évolution de la réglementation et déterminer les enjeux liés à la gestion de vos espaces verts, les conseillers de la CMA vous accompagnent.
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