Sécurité informatique : une nécessité

Quelle était votre opinion sur la sécurité informatique avant les événements ?

PASCAL FOLLEAU : Je n’avais pas d’avis particulier sur ce thème. Pour ma part je pensais être trop petit, être une cible sans intérêt pour des hackers et donc que le risque d’attaque virale était minime.

Aviez-vous des mesures de sécurité durant cette période ? 

P. F : Non, il n’y avait pas de protocole de sécurité informatique. Nous n’avions qu’une connexion Internet, donc notre seule protection était un antivirus.

Quelle a été la nature des problèmes de sécurité informatique rencontrés ?

P. F : Elle a été double. Nous avons subi l’attaque d’un virus puis une grosse panne informatique à cause du dysfonctionnement d’un onduleur, lui-même occasionné par à une panne. Une réaction en chaîne ! L’onduleur n’a pas joué son rôle et n’a pas correctement arrêté le serveur, qui a été endommagé.

Quelles ont été les conséquences pour l’entreprise ?

P.F : Concernant le virus, nous n’avons pas perdu de données, juste une perte de temps correspondant à la réinstallation de nos systèmes. Par contre, la panne de notre serveur a entraîné la perte totale de nos données. Cela a occasionné une perte de temps considérable et une perte financière non négligeable pour l’entreprise !

Quelles solutions ont été mises en place à la suite de ces problèmes informatiques ? 

P. F : On a bien sûr remplacé l’onduleur défectueux mais surtout nous avons investi dans un nouveau serveur performant permettant des sauvegardes multiples. Désormais notre serveur duplique nos données sur des disques durs interne 

et externe ainsi que sur un serveur externe à nos locaux. Nous mettons à jour régulièrement l’ensemble de nos machines, hardware et software.

Quels conseils pouvez-vous donner à nos lecteurs ?

P. F : De porter une attention quotidienne aux sauvegardes, de mettre à jour les logiciels, d’investir dans du matériel performant.

Mieux vaut anticiper que subir, cela coûte moins cher à l’entreprise ! Perdre un outil informatique peut entraîner une rupture dans la chaîne de production.

C’est pourquoi désormais, j’ai du matériel en double pour parer toute éventualité.

Il faut aussi prendre en compte le côté humain, et sensibiliser le personnel à la sécurité informatique et aux bonnes pratiques des outils numériques.

Je vous remercie pour ce témoignage et votre accueil

P. F : Ce fut un plaisir et à très bientôt.

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