Un homme attaché aux territoires

Son objectif : une construction du réseau des chambres de métiers en accord avec les spécificités locales pour toujours plus de proximité avec les artisans, à l’aube de la régionalisation de nos structures. Sa venue en terre haut-marnaise en juin  2018 fut l’occasion d’échanger avec des élus et des artisans. L’écoute de leurs préoccupations a toujours été son leitmotiv. Il en tirait la force de ses combats. Bernard Stalter a ardemment défendu le système de formation par apprentissage, clé de voûte du recrutement des entreprises artisanales. Il en aura été le plus grand défenseur lors des discussions sur la réforme de l’apprentissage.

Témoignages

Bérangère Abba, députée de Haute-Marne
« Fervent défenseur et représentant de l’artisanat français, Bernard Stalter et sa moustache souriante restent dans nos pensées. Je garde un souvenir ému d’un trajet en train que nous avions partagé jusqu’à Paris, où je repartais en plein week-end dans l’hémicycle défendre la réforme de la formation. Ce projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, sur lequel il était pleinement mobilisé et dont il avait salué la réussite collective, était aussi un moment de partage et d’engagement aux côtés de la ministre Muriel Pénicaud. Ces quelques heures hors du temps m’ont permis de partager sa vision et son énergie à faire reconnaître les métiers de l’artisanat, la formation et l’apprentissage à leur juste valeur. Qui eut la chance de croiser le chemin de Bernard Stalter a vu l’inlassable engagé, la passion et la bonté incarnée. Il reste à nos côtés dans cet engagement. »

Christine Guillemy, vice-présidente du Conseil Régional, maire de Chaumont
« Bernard Stalter, conseiller Régional délégué à l’artisanat, était un homme de conviction et de dialogue. Il aimait notre région Grand Est. Il vivait avec passion ses nombreux mandats au service des métiers et de l’artisanat. Fervent défenseur de la formation par l’apprentissage, il s’était fortement investi, au titre des chambres des métiers, dans la préparation de la réforme de l’apprentissage. Il était venu à de nombreuses reprises en Haute-Marne à la rencontre de nos artisans et m’avait promis de revenir dès que possible. Il appréciait beaucoup le partenariat développé avec la chambre de métiers de la Haute-Marne, et tout particulièrement avec Jean-Louis Mouton qui était devenu son ami… Il nous manquera tout comme il manquera à notre territoire. » 

Unec 52, Christine Barthelemy & Béatrice Pontello
« Lors de notre premier congrès de la coiffure en mai  2012, au Puy-en-Velay, c’est Bernard qui nous a accueillies. Nous ignorions qui il était et ce qu'il allait devenir. Deux ans plus tard, il était élu président de l’Unec. Que de souvenirs au cours de ces quelques années ! Homme de rigueur qui avait du courage dans ses responsabilités (il n’avait pas peur de mouiller la chemise !). Il avait à cœur de mener à bien la vie de l’artisanat sans jamais oublier les petites entreprises. Il disait souvent : « Je veillerai personnellement… » C’était avant tout, un coiffeur qui revendiquait notre beau métier. Nous perdons un grand homme ! Depuis le 13  avril dernier, tu nous manques déjà Bernard. Nous sommes face au chemin de l’avenir sans toi… C’est certain, on ne t'oubliera pas… Repose en paix. »