Confinement généralisé : CMA France attend des perspectives concrètes
Suite aux annonces du Président de la République le 31 mars et du Premier ministre le 1er avril, CMA France ne cache pas ses inquiétudes.
L’extension du confinement à tout le territoire et la fermeture prochaine des crèches et des écoles vont amener encore plus d’entreprises artisanales à devoir fermer leurs portes ou à se réorganiser.
En ligne de mire désormais : la mi-mai qui correspondrait, selon le Gouvernement, à la date potentielle de sortie de crise.
Si tel est le cas, "cela nous engage à nous préparer dès maintenant pour travailler à une feuille de route avec des mesures adaptées à nos entreprises artisanales et des soutiens particuliers aux filières qui ne redémarreront pas aussi rapidement que nous l’espérons", insiste Joël Fourny, le président de CMA France.
Et d’ajouter : "Il ne suffira pas d’appuyer sur un bouton pour que l’activité économique d’un grand nombre de secteurs de l’artisanat reprenne comme s’il ne s’était rien passé."
"Il est maintenant impératif de redonner de l’espoir et des perspectives claires à ces artisans qui font vivre nos territoires et seront les piliers de la relance", Joël Fourny
Les attentes de CMA France
Afin d’accompagner et de soutenir au mieux les entreprises artisanales, CMA France demande au Gouvernement de :
- prendre des mesures cohérentes et surtout intelligibles, afin qu’aucun secteur ne se sente injustement traité et donc d’ajuster la liste des professions pouvant exercer au cours de ce nouveau confinement ;
- maintenir les aides financières existantes ;
- mettre en place des mesures de soutien adaptées pour les filières qui ne pourront redémarrer immédiatement leur activité et faire leur chiffre (comme les entreprises de sous-traitance du secteur de l’événementiel, les activités de traiteur…).
CMA France espère désormais rapidement un "calendrier de réouverture de tous les commerces" afin d’offrir aux artisans et commerçants contraints à la fermeture plus de visibilité.
"Le moral est touché mais, malgré tout, nos artisans ne lâchent rien et s’adaptent : il faut leur donner des perspectives concrètes", conclut Joël Fourny.
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