De la banque au design pâtissier : reconversion réussie pour Les Chouettes Gourmandises
Passionnée d’arts plastiques et de cuisine, Nathalie Duchêne a choisi l’assurance de débouchés professionnels avec ses études de commerce.
Après dix ans de conseils aux particuliers dans le secteur bancaire, elle a décidé, à 30 ans, de renouer avec sa passion et de quitter le statut de salariée.
« Je faisais de la vente de produits et non du conseil et j’étais soumise à une forte pression de mes supérieurs pour atteindre des objectifs commerciaux importants. J’ai décidé de me reconvertir pour pouvoir vivre de ma passion, ne plus avoir de hiérarchie et décider de tous les aspects de mon activité professionnelle. C’est facile de se donner à fond puisque je le fais pour moi-même. »
La passion et la transmission pour moteur
Les Chouettes Gourmandises propose des ateliers culinaires et des animations à domicile pour des goûters d’anniversaire ; l’occasion de partager sa passion et de rencontrer de nouvelles personnes avec qui partager un moment privilégié de création culinaire.
Elle prépare aussi, sur commande, des gâteaux confectionnés sur mesure, aux décorations soignées et originales, notamment pour des mariages :
« Je travaille selon mon inspiration, sur les thèmes de mes clients. Décors à l’emporte-pièce, décors à la main sans modelage ou création d’éléments en 3D comme de petits personnages qui peuvent m’occuper plusieurs heures... mes gâteaux sont à la fois beaux et bons ! »
Fraisier, poire-chocolat, multifruits exotiques, les gâteaux traditionnels préparés, de 10 à 150 parts, sont ensuite décorés : glaçage uni ou bariolé et modelages en pâte à sucre signent les talents de la jeune cake designer.
La passion et la détermination n’ont pas été les seuls atouts de cette reconversion réussie. Une étude de marché avant d’ouvrir son entreprise est incontournable. Il faut aussi se former et ne pas hésiter à frapper à toutes les portes.
« Les débuts sont les plus importants. Il faut tout donner. J’ai cherché tous les leviers possibles pour me faire connaître. Réseaux sociaux, médias locaux, réseau personnel... il ne faut surtout pas se décourager, même si le cap des six premiers mois semble difficile. Aujourd’hui, j’ai toutes les casquettes de l’entreprise et je dois m’adapter en permanence, mais vivre de ma passion et travailler à mon rythme n’a pas de prix. »
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