Quelles solutions face au coût de l’énergie ?

Comment faites-vous face à la hausse des prix de carburant ?

Isabelle Rolando : Il faut s’adapter, adapter sa façon de conduire, rouler moins vite, de façon plus économique, utiliser le start and stop. On ne laisse pas le moteur tourner inutilement et lorsqu'on dépose un client on se met à la station de taxi le plus proche. On optimise tous nos déplacements.

Avez-vous pu bénéficier d’initiatives ou d’aide locales pour vous accompagner vers une transition énergétique ? Véhicule électrique ou hybride ? ou bioéthanol ? Avec le prix de l’essence, est-ce que travailler vaut encore le coup ?

I.R : Les aides locales ne sont pas adaptées, il faut avoir un véhicule existant plus âgé ou travailler dans la ruralité. Travailler vaudra toujours le coup. C’est un métier de passion, de rencontres, de découvertes, alors on s’adapte. On est, en quelque sorte, poussé à changer nos véhicules vers l’électrique ou l’hybride alors que les véhicules sur le marché sont plus chers, et ne répondent pas à nos besoins en matière d’autonomie. Un seul constructeur propose un véhicule flexfuel de série, ce qui limite considérablement le choix.

Comment voyer vous l’avenir ? Votre vision du territoire sur le développement durable ?

I.R : Il y a un avenir dans le taxi, je fais confiance à nos fédérations pour défendre nos intérêts. L’avenir sera sans doute électrique, hybride ou même hydrogène, mais il faut que l’off re se démocratise, que cela soit pour nous ou pour le particulier.

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