Développement

Faire évoluer sa micro

Le 10/05/2022
par CMA 57
Statut apprécié des néo-entrepreneurs pour sa souplesse et ses charges réduites, la micro-entreprise montre ses limites dès que l’activité prend de l’essor. Il convient alors de se projeter sur l’avenir pour choisir le meilleur statut selon ses ambitions.
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Morgane Didiot, artisane mosellane qui exerce l’activité insolite d’éleveuse de blob.

En 2021, le statut de micro-entreprise a encore battu des records avec + 17 % de créations d’entreprises sous ce statut. La situation sanitaire a eu un effet catalyseur, incitant les hésitants à concrétiser leurs envies entrepreneuriales.

Des avantages notables 

Il favorise l’émergence d’activités encore embryonnaires et, en cela, il se prête particulièrement à la phase de lancement. Pour autant, il a été conçu pour être transitoire, en restreignant le potentiel de croissance (CA limité, pas de personnel...).

C’est ainsi que, une fois l’effet « tremplin » accompli, nombre de micro se dirigent vers un statut plus adapté à leur développement.

C’est le chemin emprunté par Morgane Didiot dont l’activité a décollé récemment. Sa micro Aqualu King (57), spécialisée dans l’entretien des aquariums, était devenue trop étroite pour l’épanouissement de son dernier projet en date.

Elle s’est lancée récemment dans l’élevage et la vente de blob, cet être unicellulaire étonnant qui remporte un grand succès.

« Je reçois beaucoup de commandes et je m’apprête à démarcher les écoles », raconte Mme Didiot.

Elle a donc fait appel à sa conseillère CMA 57, Caroline Textor, pour envisager la meilleure option car ses besoins ont évolué :

« Je voudrais que mon mari puisse me rejoindre en tant qu’associé et nous avons prévu d’investir dans le packaging des kits », poursuit la pétillante éleveuse de blob.

En l’état, cela n’était pas possible. À contrario, la SAS qu’elle a créée sur le conseil de Caroline Textor, en parallèle de son entreprise, lui assurera la marge de manœuvre indispensable à son épanouissement.

>> Pour permettre aux autoentrepreneurs de parer aux impacts financiers, juridiques, fiscaux, qu’implique le changement de statut, la CMA 57 a conçu à leur intention la formation « Sortir de la micro » sur 2 jours (14 heures). Il existe une possibilité de prise en charge totale ou partielle sous conditions pour les chefs d’entreprise inscrits au répertoire des métiers. + d'infos

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