Gui’Home Création : un acteur de la réduction des déchets, labellisé Répar’Acteurs
À la tête de la société, Guillaume Scheffler nous livre son témoignage sur ses engagements environnementaux.
Comment avez-vous connu Répar’Acteurs ?
Guillaume Scheffler : Lors de la Foire internationale de Nancy, il y a deux ans. Je me suis arrêté sur le stand de la CMA étant artisan.
J’ai vu une affiche sur le label Répar’Acteurs. C’est là que j’ai rencontré Johann Mertz, conseiller à la CMA, avec qui nous avons échangé avant de nous recontacter plus tard pour signer la charte avec Laura Gaillard.
Que vous apporte ce label ?
G. S. : J’en parle à chaque client que je rencontre. Ma philosophie d’entreprise est à la base axée sur ce principe d’écologie et de réduction des déchets.
Le label m’apporte une certaine crédibilité et de la confiance auprès de mes clients. Grâce au réseau Répar’Acteurs, j’ai également participé à l’événement Jardins de Ville, Jardins de Vie mais surtout j’ai eu l’honneur d’être sélectionné pour représenter l’ensemble de mes collègues Répar’Acteurs aux Journées de l’économie circulaire du Grand Est.
Pourquoi avez-vous adhéré au label ?
G. S. : Cette histoire remonte à très loin, j’ai 37 ans et durant toute mon enfance j’ai passé mes mercredis chez les grands-parents.
Mon grand- père était électricien de métier et dès la retraite il passait son temps à réparer toutes sortes d’appareils électriques que des voisins, amis ou même employés communaux lui apportaient pour les faire réparer.
J’ai grandi avec ce principe qu’il fallait privilégier la réparation au remplacement. Quand j’ai découvert la charte et le réseau il y a deux ans, je n’ai même pas réfléchi, c’était naturel pour moi de suivre cette voie.
Pour quelles raisons avez- vous positionné une partie de votre activité sur la réparation ?
G. S. : Comme je l’ai expliqué lors des rencontres du réseau collectif, pour moi être Répar’Acteurs ce n’est pas juste réparer un pied de table cassé ou changer une charnière fatiguée.
Selon moi, il faut aller plus loin, c’est pour cela que je propose à mes clients des modifications de cuisine en utilisant au maximum ce qui est présent sur place.
En modifiant l’aménagement existant ou en changeant des coloris on peut apporter de la fraîcheur à une cuisine sans avoir besoin de la remplacer.
Le but étant de permettre à des clients qui n’ont pas un gros budget de pouvoir moderniser leur cuisine tout en respectant une démarche durable. Ce principe a de multiples avantages : un budget matière limité et moins de déchets (grâce au réemploi des matériaux sur place), une main-d’œuvre réduite et un gain de temps sur les travaux car les caissons sont existants pour finalement une empreinte carbone réduite.
Mes clients sont sensibles à cette démarche, même si très souvent on me contacte au départ pour un remplacement de cuisine.
C’est à moi de leur prouver que cette méthode de travail peut être esthétique, économique et écologique, bref le trio gagnant !
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