L’artisanat synonyme d’épanouissement professionnel... et personnel
Pourquoi devenir crémière-fromagère ?
Maude Crema : J’ai eu besoin d’un nouveau challenge, de m’échapper de ma zone de confort pour une expérience qui n’aurait rien à voir avec ce que j’ai déjà pu réaliser ou connaître.
Avec cette reconversion, je voulais retrouver un métier de choix utile car je suis épicurienne et passionnée de fromages !
J’avais également l’envie de monter mon entreprise et d’être plus proche du consommateur et du produit.
Sans jeu de mots, tous les ingrédients y sont : travailler de ses mains, utiliser sa tête, être au contact de la nature, rencontrer des personnes, se sentir utile... Je n’ai jamais eu de doutes, ni regretté !
Quelle est votre spécialité ?
M. C. : Je n’ai pas prévu de « spécialité », mais j’aimerais que le client puisse avoir un éventail de produits : de la crème, du beurre, des yaourts, du fromage blanc et également deux ou trois fromages, ainsi que des plateaux avec des fromages frais et des fromages affinés.
Un panel de produits qui évoluera, selon l’inspiration et les clients qui guideront l’offre.
Quel est votre fromage préféré ?
M. C. : Celui qui me vient en premier est la tomme des Vosges, un fromage fermier au lait de vache cru. Il me rappelle des souvenirs d’enfance lorsqu’on était en vacances.
Un conseil pour les futurs crémiers-fromagers ?
M. C. : Mûrir son projet et prendre le temps avant de se lancer, se renseigner auprès de la CMA et se faire accompagner grâce au chèque Crea. Ne pas hésiter à aller à la rencontre des producteurs.
Où pourrons-nous vous retrouver ?
M. C. : Je vais mettre en place un click and collect pour la vente sur le site Web : lacremeamaude.fr.
La fromagerie sera également ouverte deux soirs par semaine. Et je serai présente sur les marchés de producteurs à Moncel-lès- Lunéville, à Art-sur-Meurthe...
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