Qipao en a profité pour se refaire une beauté

Une reprise en pleine crise sanitaire 

Stéphanie explique : « Ma patronne, Anne Deledalle, nous a proposé de reprendre l’entreprise, je voulais rester salariée et surtout ne pas avoir de soucis.

Mon mari m’a un peu encouragée, beaucoup poussée et voilà... » Les papiers étaient prêts pour signer en mars ou en avril 2020 le rachat des murs et du fonds de commerce. Et tout s’est brusquement arrêté avec la Covid-19 !

C’est finalement le 31 juillet de la même année que l’institut est devenu la propriété de Stéphanie.

En novembre 2020, nouvelle fermeture administrative ! Le moral est au plus bas, Stéphanie est découragée, elle s’est endettée et ne bénéficie pas des premières aides de l’État, sa trésorerie fond comme neige au soleil.

Elle enfile alors son bleu et avec son mari se donne le mois de novembre pour changer la vitrine, les sols, l’électricité, casser les murs, refaire les plafonds, la peinture... Les semaines et les week-ends se passent sur le chantier, parfois avec le renfort de cousins.

Quelques aides financières de l’État arrivent enfin, la trésorerie va mieux. Le 1er décembre au matin, Qipao accueille sa première cliente.

Stéphanie exulte : « J’ai un petit dicton dans mon institut, "On n’obtient pas ce qu’on veut mais ce à quoi on croit", bref il faut toujours persévérer et travailler. »

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