Grâce au Pass Durable, Don Juliac fait rayonner son activité !
Un diagnostic éclairage et des formations adaptées
Ce diagnostic consiste à effectuer une visite des locaux afin de réaliser par la suite une étude du parc d’éclairage existant.
À cette époque, il était important pour l’entreprise d’avoir des espaces de travail éclairés et un environnement de travail sain, comme l’explique son dirigeant Kévin Juliac :
« On ne s’en rend pas compte tout de suite mais, avec un mauvais éclairage, on se fatigue énormément.
D’autant plus quand, comme moi, on passe beaucoup de temps dans son atelier et qu’on fait un travail assez minutieux.
Niveau sécurité, il y a toujours un éclairage minimum, mais c’était vraiment important pour moi de travailler dans de bonnes conditions et donc de faire cet état des lieux avec la CMA.
J’ai vraiment pu voir les points faibles de mes installations en termes de qualité d’éclairage et de rendu couleur et ainsi voir ce qu’il fallait améliorer ou non ».
Depuis la réalisation de ce diagnostic éclairage, Kévin Juliac a fait le choix de réaliser lui-même des travaux suite aux recommandations de la CMA.
En parallèle, l’entrepreneur a également suivi des formations à la chambre consulaire, notamment sur la communication, les réseaux sociaux, mais aussi un stage de préparation à l’installation (SPI), autrefois obligatoire, « qui m’a permis d’apprendre pleins de choses pour démarrer mon activité ».
→ L’apport de la CMA a été significatif à la fois pour améliorer ses conditions de travail, mais aussi pour structurer sa stratégie opérationnelle de développement.
Quelle est sa vision de l’environnement ?
Kévin Juliac a fait le choix de l’artisanat « afin de travailler à ma façon ». Fondée sur des valeurs « écolo et locales », la finalité de l’entreprise est de se différencier de « la culture des îles où ils utilisent plutôt des fruits frais que nous n’avons pas forcément chez nous ».
Le jeune entrepreneur a une vision assez large du développement durable : que ce soit en utilisant du miel produit près de Lunéville (« plutôt que d’importer du sirop de sucre de canne du bout du monde ! »), des fruits séchés ou lyophilisés, « qui réduisent les pertes que pourrait engendrer le recours à des fruits frais »...
L’entreprise artisanale utilise également des bouteilles réalisées par un verrier f rançais, des bouchons en liège naturel fabriqués en France, près de Cognac.
Les étiquettes sont, elles, faites en Moselle.
« Il n’y a pas d’emballage inutile. Nous utilisons des cartons pour les expéditions. Pour les commandes au niveau local, nous déposons les bouteilles dans des caisses CFP que l’on récupère par la suite. »
Grâce à ce processus vertueux, le gérant recherche à la fois l’originalité, notamment par l’ajout de produits régionaux (miel, eau-de-vie de mirabelle...), d’épices, de houblon... mais aussi à respecter l’environnement via des gestes simples. « Quand on fait quelque chose, on essaie de le penser au mieux. »
Quelles sont ses perspectives ?
Malgré la crise sanitaire actuelle, Kévin Juliac continue de développer Don Juliac et d’innover en créant de nouvelles recettes.
→ Son objectif à court terme : « recommencer petit à petit à démarcher de nouveaux cavistes et épiceries ».
L’entreprise s’est aussi récemment lancée dans la mise en place d’ateliers afin de faire découvrir les différentes étapes de fabrication au public et de proposer aux participants de créer leur propre rhum arrangé.
« Mon travail me permet d’avoir un contact avec les clients, c’est plus sympa. L’idée est vraiment de privilégier le contact humain », affirme le jeune dirigeant.
Composé d’un salarié et demi aujourd’hui, Don Juliac est une entreprise artisanale à taille humaine qui se développe doucement.
L’associé de Kévin devrait bientôt le rejoindre à 100 % dans l’aventure.
Une chose est sûre, le spécialiste du rhum arrangé n’a pas fini de surprendre !
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